Communiqué de presse 30/03/2020

La FPS est heureuse de constater l’intérêt que portent certains de nos élus à l’intégration des PADHUE au sein du système de santé en France par une nouvelle proposition de loi dont le but de doter « provisoirement » les zones déshéritées en cette période d’épidémie Codiv19.

Cependant les PADHUE au dévouement sans faille, exerçant actuellement en France sur des statuts précaires, apportant leur aide solidaire à l’exemple de tous les professionnels de santé pendant cette période de crise sans précédent méritent mieux qu’une autorisation provisoire. La FPS n’a cessé de proposer une procédure pérenne en vue de l’intégration des médecins étrangers basées sur l’excellence en passant par une procédure d’évaluation sélective certes mais identique et compatible au mode d’exercice des médecins en France et au sein de la communauté européenne.

Les différentes organisations syndicales et à leur tête la FPS ont participé aux négociations durant une année entière à la LOI n°2019-774 du 24 juillet 2019 – afin d’abandonner définitivement   les mesurettes qui n’ont fait que maintenir les PADHUE dans des statuts précaires (non titulaires sous-payés) sans oublier le renouvellement incessant de stock de médecins sans perspectives de qualification dans leurs spécialités respectives.

Nous appelons le gouvernement à ne pas céder à cette tentation d’utiliser les PADHUE en situation précaire pendant cette pandémie mondiale COVID 19 qui aggrave encore plus les difficultés de notre système de santé maintes fois signalées depuis plus de 20 ans, mais d’adopter une stratégie visionnaire perçue à travers le programme ma santé 2022.

Les PADHUE en attente des décrets d’application de l’art 70 et des modalités pratiques (non encore publiés) ne veulent pas de praticiens à deux niveaux ni de praticiens de zones. Leur choix est clair: participation sans retenue avec leurs confrères au sein de notre système de santé et essentiellement dans cette période exceptionnelle ,sur des postes statutaires reconnus.

La FPS propose de maintenir le nombre de postes à 900 au concours PAE nouvelle formule pour les cinq années à venir en participant à l’effort du gouvernement à pallier aux déserts médicaux. Dans l’immédiat et en cette période de crise sanitaire mondiale ,il faudra accélérer et élargir les modalités de dépôts de dossiers au niveau des commissions régionales d’équivalence qui sera définitivement clôturée en 2021 pour les 5000 PADHUE non titulaires actuellement sur le territoire français.

Certains parmi eux ne pourront bénéficier ni de la mesure pérenne (PAE) ni de la commission nationale ,en raison de leur date exigée de rentrée en France (avant 2015).

Ces derniers pourraient bénéficier d’une autorisation provisoire dans l’attente d’une titularisation.

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